Après un
nouveau délai pour permettre à plusieurs centaines de personnes supplémentaires
d'entrer dans la salle, une salle déjà pleine à craquer, la séance vient de
commencer.
La
présidente Espinosa remercie toutes les parties pour leur travail acharné.
Voici une
brève transcription de ses paroles :
Certaines délégations ont relevé quelques erreurs mineures. D’autres,
très peu, nous ont abordés pour nous faire part de graves inquiétudes. Mais
cette ébauche est le fruit d’un effort véritablement collectif. Nous avons
déployé tous les efforts nécessaires pour renforcer l’issue de notre
Conférence.
L’objectif de cette séance du soir est de connaître la réaction des
parties à ce document de travail.
Je suis ravie d’inaugurer la séance sur une telle démonstration de
soutien et d’enthousiasme. --- Elle donne la parole à la Bolivie.
La Bolivie : Elle se plaint de ne pas avoir reçu la parole lors de
la séance précédente alors qu’elle l’avait demandée. Elle déplore ce genre de
mauvais traitement. Les gens à la porte n’ont pas reconnu leurs papiers d’identité.
La Bolivie demande que le statut légal du document soit clarifié.
« Nous n’acceptons pas l’approche adoptée pour la préparation de ce
document. De toute évidence, nous devons exprimer nos objections en affirmant
que le présent document ne correspond pas à la position de la Bolivie. Quant au
document sur le Protocole de Kyoto, nous pouvons clairement conclure que la
seconde période d’engagement aux termes du Protocole de Kyoto n’est assortie
d’aucune garantie. Mais une liste sera établie et il n’est pas clair pour le
moment quels seront les engagements additionnels. Si les engagements demeurent inchangés,
comme ce fut le cas pour l’Accord de Copenhague, nous pourrions subir une
augmentation de 4 degrés Celsius. Nous ne pouvons pas accepter cela.