Reconnaissance et gratitude envers le Mexique. « Je comprends la fatigue ressentie par tout le monde ici présent. Cette conférence détonne avec celle de Copenhague. L'année qui s'est écoulée a été vécue sous le poids d'une pression indue depuis Copenhague. Des efforts ont été faits pour tenter d’apporter un voile de légitimité à ce non-document, l’Accord de Copenhague. (Il parle de WikiLeaks sans la nommer et des câbles diplomatiques qui ont révélé les efforts du gouvernement des États-Unis pour corrompre et exercer des pressions sur les autres nations afin qu’elles signent l’Accord de Copenhague.)
Evo Morales est le président démocratiquement élu de la Bolivie. Il est attaqué par la droite, et ce, sur une base raciste. Il est beaucoup trop fréquent lors des sommets internationaux que le rôle de la société civile soit laissé pour compte.
Ici il est question de la survie de la race humaine. La Bolivie parle au nom de la société civile d’Amérique latine. Cuba est d’accord avec la Bolivie pour dire que les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre n’ont pas été établis clairement. Puisqu’il est question de températures moyennes, 20 millions de personnes souffrent déjà de la faim. L’augmentation de la température moyenne ne peut qu’exacerber la pauvreté et la faim.
Nous devrions avoir des moyens additionnels pour traiter ces problèmes. Nous percevons le présent document comme un engagement concret pour aller de l’avant avec une seconde période d’engagement.
Je suis préoccupé par la manière dont les transactions financières sont abordées. S’il vous plaît, écoutez la proposition du Venezuela en exerçant patience et souplesse. L’Arabie Saoudite est également en faveur de renvoyer la question aux groupes de travail.
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Elizabeth May
10 décembre 2010