Les Verts horrifiés par le plan de privatisation des conservateurs de Harper d’une région de recherche mondialement reconnue

OTTAWA – Aujourd’hui, pendant la période des questions, le secrétaire parlementaire du ministre des Pêches, Randy Kamp, a confirmé que la Région des lacs expérimentaux (www.saveela.org) allait être vendue à des intérêts privés.


Bruce Hyer, le député indépendant de Thunder Bay—Superior-Nord, a demandé : « M. le Président, il y a deux ans, le député conservateur de Kenora a souligné l’importance d’injecter de nouveaux fonds dans la Région des lacs expérimentaux. Il a affirmé que :


“La Région des lacs expérimentaux est connue de par le monde comme étant le centre de recherche sur l’eau douce le plus innovateur au Canada… nous investissons dans des projets comme celui-ci – aidant à faire du Canada un chef de file en matière de création du savoir…”


Est-ce que le député de Kenora se battra pour le centre de recherche dont il vantait récemment les mérites ou permettra-t-il à son parti de voir disparaître ses investissements et sa crédibilité avec les lacs expérimentaux? »


En guise de réponse, M. Kamp a affirmé : « M. le Président… nous sommes impatients de faciliter le transfert de ces installations en particulier à un organisme privé. »


« Tout cela est absolument choquant », a affirmé la chef du Parti vert et députée de Saanich-Gulf Islands, Elizabeth May.  « La Région des lacs expérimentaux a grandement contribué à notre compréhension des écosystèmes d’eau douce. Depuis 1968, ce groupe de petits lacs situés à 250 kilomètres à l’est de Winnipeg nous a offert une occasion de recherche unique. »


« Les compositions chimiques changeantes des lacs en raison des pluies acides, des phosphates ou de la réduction de l’ozone stratosphérique menant à une plus grande exposition aux rayons UV et aux impacts des changements climatiques ont toutes pu être étudiées. Ces impacts ont été examinés non seulement séparément, mais aussi en relation les uns avec les autres. Cet ensemble de connaissances et de capacité à poursuivre l’évaluation des impacts est essentiel à la science, explique Mme May. Il est imprudent de mettre en péril notre accès à un travail aussi essentiel ».


Renseignements :
Debra Eindiguer
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613 240-8921