OTTAWA – La chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May accueillait aujourd’hui ses collègues députés àla Chambredes communes pour une période qui s’annonce « historique et cruciale. »
« Nous sommes à un tournant historique pour le Parlement et pour les Canadiennes et les Canadiens », a dit May. « Les conservateurs de Harper se jouent de notre démocratie, de nos traditions et, trop souvent, des faits; or, les faits ne mentent pas et plusieurs facteurs ont exposé les nombreuses lacunes du programme des conservateurs. »
L’économie recule. Dans une analyse réalisée pour le Centre canadien de politiques alternatives, l’économiste Jim Stanford brosse un portrait percutant : « En juillet 2001, l’exportation des matières premières et des produits semi-transformés représentait les deux tiers des exportations canadiennes – la proportion la plus élevée depuis plusieurs décennies », a dit Stanford, « comparativement à 1999, où les produits finis représentaient près de 60 pour cent de nos exportations. »
Le syndrome hollandais se porte bien au Canada. Même la très respectée Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a mis en garde le Canada contre les risques associés à l’inflation de son pétrodollar, qui cause inévitablement un préjudice au milieu des affaires, en fonction du secteur d’activité (fabrication, services, tourisme). Les états financiers des sociétés pétrolières indiquent que les entrées de fonds et les profits souffrent du cours élevé du dollar.
Le Canada risque de souffrir les conséquences financières de son ingérence environnementale. La très respectée Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) notait récemment que les entreprises canadiennes s’exposaient à des impacts économiques importants, qui causeraient un préjudice considérable à la croissance et à la compétitivité internationale du Canada si nous continuons d’ignorer et d’éviter les pratiques environnementales durables dans la fabrication et l’exportation de nos produits.
De faux prétextes entourant la main d’œuvre derrière les changements apportés par le projet de loi C‑38. Les conservateurs de Harper brandissent continuellement la menace de ces supposées « énormes pénuries de main d’œuvre qui ne cessent de croître. » Les dernières statistiques sur les emplois vacants publiées par Statistique Canada – une analyse de trois mois se terminant en janvier 2012 – révèlent au taux de chômage de 6,4 pour cent pour chaque poste vacant.
« J’exhorte mes collègues députés de tous les partis à regarder le tableau dans son ensemble, la vraie situation économique et l’avenir de nos enfants au moment de débattre le projet de loi C‑38 », a dit May.
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