OTTAWA – La chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May demande aujourd’hui à Israël de reconsidérer sa stratégie, selon laquelle il autoriserait l’installation de nouvelles colonies dans la zone connue sous le nom de E-1 située entre Jérusalem et Ma'aleh Adumim en représailles à la victoire de l’Autorité palestinienne au vote du 29 novembre à l’Assemblée générale de l’ONU qui lui a permis d’améliorer son statut à celui d’État observateur non membre.
« Le vote est terminé, mais il continue d’avoir des conséquences graves », a rappelé Mme May. « En indiquant son intention de paralyser la solution à deux États par la construction de des milliers de logements dans une zone sensible, Israël veut-il renforcer le bras politique des extrémistes des deux camps, notamment celui du Hamas à Gaza, aux dépens de l’administration du Fatah en Cisjordanie, beaucoup plus modérée, ? », a demandé Mme May.
En plus de brandir cette menace de représailles politiques extrêmement négatives à l’échelle locale, Israël court le risque réel de se voir économiquement isolé de la communauté internationale.
« Si les dernières déclarations du Premier ministre Netanyahou en fait destinées à l’électorat national en vue des prochaines élections, il devrait réorienter son approche avant qu’elle ne provoque des conséquences déplorables et involontaires », a ajouté le porte-parole des verts en matière d'Affaires internationales Eric Walton.
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Renseignements:
Stéphane Vigneault
Coordonnateur des commuications, Parti vert du Canada
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