OTTAWA – L’Organisation des Nations unies (ONU) célèbre le 20 février de chaque année la Journée mondiale de la justice sociale afin de stimuler la réflexion sur la façon dont la justice sociale est promue au pays et à l’étranger par nos gouvernements.
« Nous assistons depuis 10 ans à une centralisation du pouvoir au sein des gouvernements et des grandes entreprises ainsi qu’à un élargissement du fossé entre riches et pauvres. En parallèle, la classe moyenne voit sa marge de manœuvre rétrécir. De nombreux cas d’abus des travailleurs migrants font surface tandis que les travailleurs canadiens sont négligés », a déclaré la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, Mme Elizabeth May.
Dans son message annuel, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a déclaré que « force nous est de constater que dans bien trop de pays, les chances qui s’offrent à une minorité ne cessent de croître tandis que se multiplient les inégalités, qui sont le lot de la majorité. »
« Il est temps que les Canadiens relisent leur Charte des droits et libertés et se demandent si nous progressons toujours économiquement et socialement. Et qu’en est-il de la promotion de nos valeurs à l’étranger ? Nous devons en attendre davantage de notre gouvernement et commencer dès maintenant à préparer une alternative en vue de 2015 », a déclaré Joe Foster, Critique du Parti vert en matière de Droits humains.
L'Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale. Elle invite tous les États membres à célébrer cette journée spéciale en menant à l’échelon national des activités concrètes visant à promouvoir les buts et objectifs du Sommet mondial pour le développement social et ceux qu’elle a arrêtés à sa vingt-quatrième session extraordinaire.
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Renseignements :
Stéphane Vigneault
Coordonnateur des communications, Parti vert du Canada
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