OTTAWA – Le Parti vert du Canada est consterné par la maltraitance et la négligence d’animaux par l’industrie du transport de porcs vivants, comme l’a révélé une enquête en caméra cachée effectuée par l’organisme Mercy for Animals.
Devant des inspecteurs de l’ACIA, des travailleurs ont été filmés en train de battre, de donner des coups de pied, de traîner et d’électrocuter des porcs. Certains d’entre eux utilisent des coupe-boulons pour couper les défenses innervées des cochons mâles. La vidéo montre également de nombreux cochons qui meurent après avoir été transportés dans des conditions éprouvantes sans protection contre la météo.
« En 2008 et en 2010, des enquêtes de Radio-Canada et de la SMPA avaient révélé des cruautés similaires dans cette même industrie. Pourtant, nous avons appris la semaine dernière que les inspecteurs du gouvernement ne mettent même pas en application les quelques règlements sur le bien-être des animaux qui existent », a déclaré Sameer Muldeen, le porte-parole en matière de questions sur les animaux du Parti vert du Canada.
Ce matin, les représentants de Mercy for Animals ont présenté une pétition de 80 000 signatures au ministre de l’Agriculture, Gerry Ritz, en exigeant que la réglementation canadienne du transport des animaux soit mise à jour pour empêcher l’extrême souffrance animale.
« Au cours des huit dernières années, le ministre Gerry Ritz a promis de mettre à jour la réglementation canadienne désuète sur le transport d’animaux vivants. Actuellement, les animaux peuvent être transportés pendant 52 heures sans nourriture et sans eau, ou demeurer dans des conditions météorologiques difficiles, ce qui aboutit souvent à des morts avec beaucoup de souffrance en raison de déshydratation, de suffocation, de blessures et de météo extrême. »
Le Parti vert du Canada est le seul parti au Parlement qui prône des politiques fortes sur le bien-être animal pour assurer un traitement humain aux animaux. Le Parti vert établirait un comité parlementaire sur le bien-être des animaux qui examinerait de façon proactive la législation sur les animaux et se concerterait avec les intervenants sur le bien-être des animaux.
« Les codes d’usages sur une base volontaire pour les animaux de ferme n’ont pas réussi à protéger les animaux vulnérables », a conclu Sameer Muldeen. « N’est-il pas temps au Canada que le transport des animaux sans cruauté devienne la loi? »
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