Le rapport du GIEC conclut que les changements climatiques auront des répercussions irréversibles et dangereuses à moins d’une action immédiate
(OTTAWA) 3 novembre 2014 – Le Parti vert du Canada appuie les principales constatations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le rapport confirme que l’activité humaine a une influence sur le climat et que s’il n’y a aucune action prise, les changements climatiques auront des répercussions irréversibles et dangereuses. Le rapport conclut aussi que des options sont possibles pour amoindrir les effets des changements climatiques si les pays travaillent en collaboration et mettent en place immédiatement un plan.
« Grâce au dévoilement du rapport le plus détaillé jamais effectué et produit par plus de 800 scientifiques de partout dans le monde qui ont été nommés par leur gouvernement notamment celui du Canada, le débat sur la véracité des changements climatiques est maintenant dépassé – nous devons maintenant travailler à trouver des solutions à l’échelle internationale », a affirmé la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, Elizabeth May.
« Un processus de transition pour ne plus être dépendant des carburants fossiles doit être mis en place dès maintenant, et le Canada doit en fait partie volontairement pour que le réchauffement climatique ne menace pas notre mode de vie et la civilisation humaine. »
Le rapport a établi que l’activité humaine influence le climat et que des effets nuisibles en progression sont observés sur tous les continents. Les auteurs du rapport affirment même que si nous ne faisons rien, le réchauffement climatique accroîtra les probabilités d’impacts graves, répandus et irréversibles sur les humains et les écosystèmes, et que l’utilisation illimitée de carburants fossiles devrait cesser d’ici 2100.
Le président du GIEC, R. K. Pachauri, a affirmé ce qui suit dans un communiqué de presse :
« Nous avons les moyens de freiner le réchauffement climatique. Les solutions sont nombreuses et n’empêchent pas l’activité humaine et économique. Tout ce dont nous avons besoin est la volonté de changer les choses, ce qui selon nous sera motivé par la connaissance et la compréhension de la science du réchauffement climatique. »
« Le GIEC a confirmé ce que nous savions déjà : nous ne pouvons arrêter d’utiliser des carburants fossiles demain matin », a ajouté le chef adjoint du Parti vert du Canada et député de Thunder Bay-Superior Nord, Bruce Hyer. « Mais il est complètement irréaliste de prétendre que nous pouvons utiliser du pétrole indéfiniment, sans conséquences économiques ou humaines. La transition vers les énergies renouvelables doit être délibérée et constante. La tarification du carbone, comme les droits et dividendes sur le carbone, enverrait le bon signal aux marchés pour assurer que nous entamons cette transition aussi vite que possible et éviter les coûts qui résulteront d’une action retardée. »
« Le dernier rapport du GIEC explique clairement ce que les scientifiques nous disent depuis un certain temps déjà – à savoir que la plupart des réserves de pétrole établies devront rester dans le sol, et que les pays doivent faire la transition vers les énergies renouvelables » a ajouté le porte-parole du Parti vert en matière d’environnement, le professeur Andrew Park.
« Les Canadiens ont un choix difficile à faire. Nous pouvons continuer à nous situer du mauvais côté de l’histoire en misant tout sur une économie dépassée à base de pétrole, ou nous pouvons diriger nos talents scientifiques, notre créativité technique et notre sens des affaires vers la création d’une vraie économie du 21e siècle soutenue largement par les énergies renouvelables. »
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