Il reste beaucoup de travail à faire en 2015 pour obtenir ce dont le monde a besoin à Paris
(OTTAWA) - La 20e Conférence des Parties qui vise à faire face à la menace du réchauffement climatique s’est terminée tôt dimanche matin à Lima au Pérou. Les deux semaines qu’ont duré les négociations ont produit un document de travail pour les douze prochains mois qui permettra aux pays du monde entier de se préparer aux négociations de la COP21 à Paris. Les négociations seront cruciales puisque les pays ont jusqu’en décembre 2015 pour produire une stratégie viable pour faire face au réchauffement climatique.
« Dans l’ensemble, je pense que la décision de Lima est mieux que rien », a affirmé Elizabeth May, chef du parti vert du Canada et députée de Saanich – Gulf Islands. Mme May était la seule députée fédérale de l’opposition qui a assisté aux négociations de la COP20. « Les obstacles avant d’obtenir un traité satisfaisant à Paris sont considérables. L’accord de Lima évite la défaillance immédiate, mais établit un rythme décevant. Nous avions besoin d’un : à vos marques, prêts, partez! Mais nous avons obtenu un : à vos marques, prêts, dégonflez. »
Le document de Lima établit la façon dont chaque nation aura à soumettre son propre plan pour combattre le réchauffement climatique au cours des douze prochains mois. De plus, il fournit des recommandations sur la façon dont les négociations de la COP21 à Paris devraient se dérouler. Malgré le fait que le document a été dilué en raison de l’opposition des pays industrialisés et des pays en voie de développement sur les grandes priorités de la COP21, le document marque un point de départ.
« La COP21 sera satisfaisante ou échouera grâce au degré d’efficacité avec lequel les différents buts des pays industrialisés et des pays en voie de développement seront conciliés », a conclu Mme May. « Voilà pourquoi il est si important que le réchauffement climatique soit un enjeu clé lors des élections fédérales à venir en 2015. Je crois que les Canadiens comprennent que nous devons élire un nouveau gouvernement pour faire en sorte que le Canada retourne à la position des gouvernements précédents en tant que force positive dans les négociations sur le réchauffement climatique. »
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