Du bon côté de l’Histoire – L’enquête nécessaire pour mettre fin à la violence

Lorraine Rekmans, porte-parole en matière d’affaires autochtones, demande la fin de la violence contre les femmes autochtones  

(OTTAWA) -  Lorraine Rekmans, porte-parole en matière d’affaires autochtones du Parti vert du Canada et candidate dans Leeds – Grenville–Thousand Islands et Rideau Lakes, déclare qu’elle appuie une enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées, et s’attend à ce que la Table ronde nationale de demain propose des mesures concrètes à ce sujet.    

« Le meurtre et la disparition de femmes et de filles autochtones au Canada se répercuteront chez les générations futures, » déclare Mme Rekmans. « Je veux que mes petits-enfants sachent que je suis du bon côté de l’Histoire, et je ferais tout ce que je peux pour mettre fin à cette violence. J’appuie une enquête nationale dans le cadre d’une stratégie visant à mettre fin à la violence contre toutes les femmes. »

La table ronde vise à contrer la violence contre les femmes autochtones, de même qu’à coordonner les mesures entre les diverses parties du gouvernement. On dénombre actuellement 181 femmes autochtones assassinées ou disparues, et 225 de ces cas demeurent irrésolus.  

« La violence exercée contre les femmes autochtones est alimentée par le racisme, la pauvreté et les séquelles du colonialisme, » déclare Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada et députée de Saanich – Gulf Islands. « J’ai appuyé la demande d’enquête sur les disparitions de femmes autochtones et je crois que le gouvernement fédéral a l’obligation d’aller de l’avant en amorçant une enquête immédiatement. »

« Dans mon territoire traditionnel, la Nation Quatsino, nous nous souvenons d’Angeline Pete, qui est disparue depuis mai 2011. Elle a le même âge que ma fille, » déclare Fran Hunt-Jinnouchi, porte-parole du Parti vert en matière de condition féminine et candidate dans Cowichan – Malahat–Langford. « Les familles des femmes assassinées et disparues doivent savoir que la violence contre les femmes autochtones est prise en compte et que leurs proches disparues sont importantes. Nous n’abandonnerons pas cette lutte pour Angeline et toutes nos sœurs volées. » 

« Comme les récentes tragédies l’ont démontré, nous ne satisfaisons pas aux besoins des femmes autochtones du Canada, » conclut Mme Rekmans. « Nous ne pouvons considérer la violence contre les femmes autochtones comme des crimes individuels; elle s’enracine dans l’histoire du colonialisme, du racisme et de la pauvreté. Nous devons considérer le contexte complexe de cette violence et nous devons le faire immédiatement afin d’empêcher d’autres tragédies. » 

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