OTTAWA — Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada (Saanich – Gulf Islands), salue la dernière déclaration d’Hilary Clinton, qui marque son opposition à l’oléoduc Keystone et réclame un Pacte climatique nord-américain.
« Aux États-Unis, le processus démocratique intègre un débat vigoureux sur les mesures climatiques, grâce au champion du climat, le sénateur Bernie Sanders, qui presse Mme Clinton d’en faire davantage. Il est malheureux que les élections canadiennes occultent cette dynamique primordiale, déclare Mme May.
L’invitation de Mme Clinton relative à un Pacte climatique nord-américain correspond étroitement à la politique canadienne du Parti vert. Comme la proposition de Mme Clinton, notre programme inclut une plus grande sécurité ferroviaire, un réseau électrique renforcé et modernisé ainsi que des mesures vigoureuses pour réduire les gaz à effet de serre. Pour qu’un vrai partenariat climatique émerge en Amérique du Nord, le Canada a évidemment besoin d’une nouvelle direction. Idéalement, tout de suite après nos élections, un nouveau gouvernement canadien, reconnaissant le rôle des députés verts, commencera à faire pression en vue d’établir des cibles plus contraignantes lors de la prochaine séance de négociation sur le climat. La conférence de Paris est l’échéance d’un nouveau traité global sur le climat, et le Canada doit être prêt, poursuit Mme May.
Stephen Harper a détruit notre réputation comme chef de file climatique. Suivant ses directives, nos négociateurs ont ralenti et dans certains cas saboté les vraies mesures climatiques. Nous avons beaucoup de travail à faire pour réparer les dégâts de la dernière décennie. Voilà la chance du Canada de redevenir un chef de file mondial en matière de changements climatiques lors de la 21e Conférence des parties (COP21) des Nations Unies à Paris en décembre, prévient Mme May. Cela n’arrivera pas si M. Harper est premier ministre.
Les députés verts s’engagent à collaborer avec les autres partis pour faire des changements climatiques une priorité absolue, conclut Mme May. Il est essentiel de dire non aux pétroliers et aux oléoducs qui transportent du bitume tout en disant oui à des mesures climatiques véritables. »
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