Elizabeth May soutient l'appel de la Ville de Vancouver relatif au processus d'examen de TransMountain par l'ONÉ

(OTTAWA) Le 20 juin 2016 — Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, a diffusé le communiqué ci-dessous à la suite de la parution de la nouvelle que la Ville de Vancouver avait déposé une contestation de la décision de l'Office national de l'énergie (ONÉ) devant le tribunal pour manquement à l'équité procédurale.

« Aujourd'hui, le processus est entamé, et j'espère qu’il aboutira à une contestation fructueuse de l'examen par l'ONÉ du projet d'expansion du pipeline Kinder Morgan. À titre d'intervenante dans ce processus, je soutiens totalement la démarche de la Ville de Vancouver et partage les préoccupations qu'elle soulève dans sa contestation. Tout au long de ma participation au processus d'examen, j'ai été témoin à maintes reprises d’un manque de respect flagrant à l’égard des principes fondamentaux d'équité procédurale. Il n'est donc pas étonnant que l'Office ait décidé de donner son aval au projet, et que cette décision soit maintenant contestée devant le tribunal. »

« Après avoir examiné la forme et la portée du document déposé par la Ville de Vancouver, je considère que les failles du processus de l'ONÉ que je souhaitais soulever sont invoquées de la manière appropriée. Je ne déposerai donc pas la même contestation, mais j'offrirai plutôt toute l'aide possible à la Ville de Vancouver dans cette bataille. »

« En réalité, l'ONÉ ne devrait pas jouer le rôle d'organisme d'évaluation environnementale. Il n'a pas la capacité d'effectuer une évaluation environnementale juste, fondée sur des tests rigoureux et des données probantes. La contestation déposée aujourd'hui ne fait que mettre davantage en lumière la nécessité de réformer notre processus d'examen complètement défaillant. C'est uniquement en raison des changements apportés par le gouvernement Harper que l'ONÉ effectue aujourd'hui des évaluations environnementales. C'est uniquement en raison de l'adoption du projet de loi C-38 et de ses échéances rigides que les intervenants se sont fait dire qu'il n'y avait pas de temps pour les contre-interrogatoires.  Et c'est uniquement en raison de cette refonte complète de la législation canadienne que nous avons perdu le principe fondamental selon lequel la population devrait être encouragée à participer aux évaluations environnementales. »

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