(OTTAWA) - Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, publie la déclaration suivante en réponse à l’annonce du président américain Donald Trump de son intention de se retirer de l’Accord de Paris :
« L’annonce qui a été faite aujourd’hui par le président Trump visait à apaiser sa base. Cela ne change pas l’Accord de Paris. Cela confirme seulement ce que nous savions déjà, c’est-à-dire que tant que Donald Trump sera président, les pouvoirs exécutifs du président combattront la lutte contre les changements climatiques. Fait encourageant, les États et les dirigeants municipaux, les chefs d’entreprises progressistes et les investisseurs américains avertis continueront de défendre la lutte aux changements climatiques. L’enjeu est plus grand que Donald Trump. »
« Ni les États-Unis ni aucune nation signataire ne peuvent réécrire unilatéralement l’Accord de Paris. Les États-Unis doivent attendre trois ans après son entrée en vigueur (EIF) puis donner un avis écrit d’un an pour s’en retirer. Comme l’EIF était le 4 novembre 2016, le président Trump ne peut pas entamer une sortie de l’Accord de Paris avant le 4 novembre 2020. »
« Donald Trump est le roi Canut de notre ère – décrétant que la marée doit se retirer devant sa toute-puissance. Le Traité de Paris ira de l’avant. Ses actions nuiront à nos efforts, mais il ne peut pas arrêter la marée du changement », a conclu Mme May.
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