(OTTAWA) – Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, fait la déclaration suivante à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification :
« Le 21 mars 2017, le Canada est à nouveau devenu officiellement partie à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, suite à la décision prise par Stephen Harper de quitter la Convention. Je félicite l’administration Trudeau d’avoir pris des mesures dans le but de soumettre le Canada à une nouvelle ratification en décembre dernier. Le retrait du gouvernement Harper de la Convention a contribué à ternir notre réputation internationale. »
« La désertification englobe les défis croissants liés à la paix et à la sécurité, à la richesse et au développement durable – et aucun pays n’est à l’abri. Plus de 2.8 milliards de personnes sont touchées par la dégradation des sols, un nombre qui ne pourra que croître alors que nous connaissons de plus en plus de périodes de sécheresse et d’insuffisance de l’approvisionnement alimentaire en raison de notre climat qui s’altère rapidement et des conflits. »
« Le Canada a la responsabilité de venir en aide aux régions frappées par la sécheresse et aux personnes touchées par celle-ci. Nous devons également mettre l’accent sur le renforcement de la sécurité alimentaire dans toutes les régions du pays de façon à ce que nous soyons mieux en mesure de gérer l’augmentation des pénuries saisonnières de produits et d’autres denrées alimentaires », a déclaré Mme May.
« Je ne doute pas que le Canada jouera un rôle essentiel lors de la prochaine Conférence des parties de la CNULD en Mongolie en septembre 2017. »
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