OTTAWA – Selon Élizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada et députée de Saanich-
Gulf Island, comme la Cour d’appel fédérale a annulé le décret pour l’expansion de
l’oléoduc Trans Mountain, il est temps pour les libéraux de Justin Trudeau d’affronter la
réalité, d’arrêter l’hémorragie et de laisser tomber le projet.
« Il est maintenant très clair que les dirigeants des Premières Nations, les groupes
environnementaux et le Parti vert avaient raison dès le départ : le projet d’expansion du
pipeline, un véritable désastre pour le climat, ne doit jamais voir le jour et ne sera jamais
réalisé, a affirmé Mme May. Je demande au gouvernement d’annoncer qu’il renonce à
son intention d’acquérir les infrastructures du pipeline actuel et d’entreprendre le projet
d’expansion envisagé. Cela a assez duré. »
En rendant sa décision, le tribunal a indiqué que le gouvernement, durant son examen
du projet, n’a pas réussi à engager de discussions approfondies avec les peuples
autochtones et qu’il n’a pas su comprendre leurs préoccupations réelles. Il a également
commis l’erreur cruciale de ne pas tenir compte de l’augmentation de la fréquence de
passage des pétroliers qu’engendrerait le projet et de son incidence sur l’épaulard
résident du sud, une espèce menacée de la région.
« Le premier ministre avait promis de prendre une décision en se fondant sur des
données probantes. À ce propos, la décision de la Cour d’appel fédérale a montré que le
rapport de l’Office national de l’énergie a été tellement bâclé qu’il était inutilisable, a
ajouté Mme May.
Justin Trudeau avait été avisé que le rapport et le processus mis en œuvre par l’ONÉ ne
pouvaient servir de fondement à une quelconque décision. En fait, c'est ce qu’il avait
affirmé lui-même durant la campagne électorale. Tout est maintenant très clair. Il faut
annuler le projet et tout laisser tomber. »
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