OTTAWA - Le Parti vert du Canada est alarmé par la montée de la violence en Bolivie, qui inclut une augmentation dans le nombre de décès et les cas de détentions. C’est pourquoi, le Parti vert du Canada annonce qu’il appuiera dorénavant toutes demandes d'enquêtes impartiales.
Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme et la Commission interaméricaine des droits de l'homme ont attribué les décès les plus récents à un « recours disproportionné de la force », infligé à la fois par l'armée bolivienne et la police bolivienne.
« Nous sommes très préoccupés par le fait que le nouveau gouvernement autoproclamé en Bolivie menace les droits des indigènes », a déclaré Jo Ann Roberts, leader intérimaire. « Il est urgent que des élections libres et équitables aient lieu dans le délai de 90 jours prévu par la Constitution et que la sûreté et la sécurité des représentants des partis du MAS soient garanties ».
Après la démission du président Evo Morales, le vice-président et les dirigeants de la chambre haute et de la chambre basse, ont tous démissionné sous la menace de la violence. L'opposition a ensuite pris le pouvoir sans l'appui d'une majorité de législateurs.
Paul Manly (député de Nanaimo-Ladysmith) a déclaré : « Si plus de la moitié des membres de la législature ne se sentent pas en sécurité de se présenter ou de participer, aucune légitimité ne peut être accordée au processus politique ». Nous reconnaissons l'autorité du Tribunal constitutionnel bolivien, mais nous craignons que ses membres furent contraints de reconnaître le gouvernement Añez sans quorum à la législature ».
« Il y a beaucoup de risques », a déclaré Elizabeth May (députée, Saanich-Gulf Islands). « Sous la direction d'Evo Morales, d'énormes progrès ont été réalisés dans la lutte contre la pauvreté et la protection des droits de l'homme et de l'environnement. Le gouvernement du Canada ne doit pas reconnaître Jeanine Añez comme chef de gouvernement intérimaire. Le Canada doit utiliser toutes les mesures diplomatiques possibles, pour s'assurer que les autorités boliviennes n'abusent pas de leur pouvoir ».
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