Les Verts appellent l'Agence de santé publique à mettre en place des protections plus solides pour les travailleurs et les travailleuses de première ligne du secteur de la santé

OTTAWA - Le Parti vert du Canada presse le gouvernement fédéral et l'Agence de la santé publique du Canada de mettre en place des protections plus solides pour les travailleurs et les travailleuses de première ligne du secteur de la santé qui doivent faire face à l'aggravation de l'urgence du COVID-19. 

« Nous devons faire tout notre possible pour protéger nos travailleurs et nos travailleuses de première ligne du secteur de la santé contre ce virus très contagieux », a déclaré Jo-Ann Roberts, chef par intérim du Parti vert. « Lors de l'épidémie de SRAS en 2003, plus de 100 travailleurs et travailleuses de la santé à Toronto ont été infectés et trois d'entre eux sont morts. Fournir aux travailleurs et aux travailleuses du secteur de la santé une protection adéquate ne devrait pas être une question de fonds. Ce n'est pas le moment de faire des économies. »

Une des principales conclusions de la commission indépendante de l'Ontario sur l'épidémie dévastatrice de SRAS était qu'en l'absence de certitude scientifique sur le mode de transmission d'une maladie infectieuse, toutes les précautions raisonnables devaient être prises. Alors que le Canada se prépare à la propagation potentielle du COVID-19 dans tout le pays, les syndicats d'infirmières et d'infirmiers avertissent que la plupart des provinces ne font pas assez pour protéger les travailleurs et les travailleuses du secteur de la santé.

L'Organisation mondiale de la santé a réitéré cette semaine que les travailleurs et les travailleuses du secteur de la santé dépendent de l'équipement de protection individuelle pour les empêcher, eux et leurs patients, d'être infectés et d'infecter d'autres personnes.

Linda Silas, infirmière et présidente de la Fédération canadienne des syndicats d'infirmières et d'infirmiers, qui représente près de 200 000 infirmières et infirmiers étudiants dans tout le pays, a déclaré : « Les agences nationales de santé publique des États-Unis, de l'Union européenne et du Royaume-Uni ont appelé à des précautions en matière de contact, de gouttelettes et de transmission par l'air pour protéger les travailleurs et travailleuses du secteur de la santé. »

« La propagation mondiale du COVID-19 est une situation qui évolue rapidement et il existe encore une grande incertitude sur la façon dont la maladie est transmise », a déclaré la chef parlementaire du Parti vert Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands). « C'est exactement la raison pour laquelle nous devons examiner les leçons tirées du SRAS. L'une d'entre elles est l'importance de suivre le principe de précaution, qui met l'accent sur la sécurité, et pas seulement sur la science. Ainsi, jusqu'à ce que nous sachions exactement comment cette maladie se transmet, nous devons nous assurer de protéger vigoureusement nos travailleurs et nos travailleuses de première ligne du secteur de la santé. »

« L'Agence de la santé publique précise que nous devons être prudents en ce qui concerne l'utilisation des équipements de protection en nombre limité »,  a déclaré Mme Roberts. « Cela n'est pas satisfaisant. Lorsque le SRAS a mis en évidence les faiblesses du système de santé, l'Ontario a tiré les leçons qui s'imposaient et a mis en place des directives plus strictes. Avec la propagation continue du COVID-19, nous sommes en territoire inconnu. La protection de nos travailleurs et de nos travailleuses du secteur de la santé doit demeurer une priorité. » 

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