OTTAWA - La chef du Parti vert du Canada, Annamie Paul, a donné aujourd'hui le coup d'envoi de sa campagne dans Toronto-Centre en appelant la population canadienne à « oser ».
« Afin de faire face aux plus grands défis et de saisir les plus grandes opportunités de notre époque, la population canadienne doit considérer la possibilité de coopérer et de trouver un terrain d'entente », a déclaré Mme Paul. « L’excellence est à portée de main et c'est ce dont nous aurons besoin pour nous attaquer à la crise climatique et nous relever de la pandémie.
« Nous vivons un moment charnière de l'histoire. Nous avons maintenant la chance de revitaliser l'économie grâce à un solide plan de relance vert qui permettra aux travailleuses et aux travailleurs canadiens de passer à l'économie propre de l'avenir tout en forgeant une société juste dans laquelle l’ensemble de la population canadienne pourra vivre dans la dignité. »
Mme Paul a souligné la folie de la décision du premier ministre Trudeau de déclencher des élections alors que la pandémie entre dans sa quatrième vague, que les feux de forêt sont hors de contrôle et que les événements en Afghanistan mettent en danger la vie de nombreuses personnes.
« Il fut un temps où le déclenchement d'une campagne électorale dans les circonstances actuelles aurait été inimaginable. À une certaine époque, n'importe lequel de ces événements aurait provoqué un rappel d'urgence du Parlement. Et pourtant, nous en sommes là. »
Mme Paul a mis en évidence certaines statistiques clés qui soulignent les raisons pour lesquelles une campagne électorale n'aurait pas dû être déclenchée en ce moment :
- 270 feux de forêt, plus de 6000 propriétés évacuées, près de 28 000 personnes en état d'alerte.
- Températures de 49 degrés Celsius : la pire sécheresse jamais enregistrée dans les Prairies et la pire de l'histoire du Canada ;
- 570 personnes qui ne seraient pas mortes s'il n'y avait pas eu la récente vague de chaleur ;
- 4e vague de la pandémie de COVID-19 ; les enfants retournent à l'école.
« Malheureusement, la santé publique a cédé le pas à l'ambition partisane et le bon sens à la quête du pouvoir. Mais voici où je pense que les Libéraux se trompent : La population a exprimé un désir de changement et d'une nouvelle direction. La crise climatique et la pandémie sont en tête des préoccupations et les calculs des Libéraux pourraient bien causer leur perte. »
« Il s'agit d'une campagne électorale injustifiée et non désirée et nous ne devrions pas nous surprendre si l’électorat demeure apathique. Alors que les Libéraux ont peut-être pris des décisions en coulisses pour s'assurer un gouvernement majoritaire, la population canadienne aura le dernier mot. »
« L'économie verte de l'avenir est la plus grande opportunité économique depuis la révolution industrielle et on estime qu'elle générera 3 billions de dollars américains par an d'ici 2030. Il s’agit d’une opportunité unique pour le Canada d'accélérer sa transition vers une économie nette zéro et de devenir un leader mondial dans les technologies propres et les infrastructures vertes. »
« Mon élection à la tête du Parti vert a été un moment historique pour le Canada. En m'élisant, le Parti vert a prouvé une fois de plus que de grandes choses sont encore possibles. Les grandes idées sont exactement ce dont nous avons besoin dans ce contexte sans précédent et ce parti a toujours été, et continuera d'être, une usine à idées et la première destination pour les autres partis qui cherchent à reconstituer leurs réservoirs intellectuels. »
« Nous sommes un parti qui correspond au contexte actuel parce que nous offrons une vision positive, progressiste et convaincante de l'avenir. Nous sommes un parti qui relèvera le défi, réparera les dommages économiques et sociaux causés par cette pandémie dévastatrice et assurera la prospérité à venir du Canada en bâtissant une société résiliente qui sera mieux protégée en cas de nouvelle catastrophe. En envoyant un plus grand caucus vert à Ottawa lors de ces élections, nous y parviendrons. »
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Rosie Emery
Attachée de presse
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