Le racisme et la misogynie constituent une réalité inquiétante pour les personnalités publiques dans le paysage politique actuel, déclare la chef du Parti vert Annamie Paul

OTTAWA - Le Parti vert du Canada attire l'attention sur la réalité inquiétante et potentiellement dangereuse à laquelle sont confrontées les personnalités publiques travaillant dans le paysage politique actuel, notamment sur les médias sociaux où le racisme et la misogynie sont perpétrés en toute impunité. 

« La plupart des menaces à la sécurité sont en ligne , » a déclaré Mme Paul. « Nous n'avons pas eu de problèmes durant les rassemblements ou lors des conférences de presse. Cependant, il y a eu des messages en ligne proposant de venir perturber nos événements en personne. Récemment, il y a eu un fil de discussion entier sur Facebook, dans un groupe public, proposant que quelqu'un vienne m'agresser lors d'un de mes événements. »

 « Les médias sociaux permettent de galvaniser les gens et de les pousser à des actes extrêmes. La haine qui a été dirigée contre moi et d'autres personnes est alarmante. Il doit y avoir plus de responsabilité. Nous devons faire mieux en développant des stratégies d'éducation communautaire et des programmes de sensibilisation pour aider à lutter contre le racisme et la misogynie. »

Un rapport des Nations Unies publié plus tôt cette année indiquait que les efforts visant à réduire la haine en ligne semblent échouer et qu'en fait, ces attaques augmentent au lieu de diminuer, en particulier contre les minorités. 

 « La GRC aurait dû offrir un service de sécurité à tous les chefs J'espère que quelqu'un surveille les menaces en ligne , » a déclaré Mme Paul. « Nous surveillons du mieux que nous pouvons les personnes qui pourraient participer à un événement simplement pour le perturber. Malheureusement, de nombreuses personnes qui pourraient envisager de briguer une fonction publique en sont dissuadées par crainte des agressions qu'elles et leurs familles sont susceptibles de subir. »

 « Imaginez le brillant bassin de personnalités politiques dont le Canada se prive parce que nous ne pouvons pas les protéger contre un harcèlement aussi méprisable. Nous devons faire mieux. Les sociétés de médias sociaux doivent être tenues responsables de la haine qui est diffusée chaque jour sur leurs plateformes. »

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