Kitchener, ON - Le député de Kitchener-Centre Mike Morrice participe à la conférence internationale des Nations Unies sur les changements climatiques en tant que membre de la délégation officielle du Canada pour la deuxième année consécutive. Il fera une fois de plus partie d'un petit groupe de députés présents.
Bien que Mike Morrice espère que les gouvernements seront plus ambitieux lors de la COP27, il souhaite également que le Canada donne suite aux engagements qu'il a pris lors de l'événement de l'année dernière.
« Lors de la COP26, notre premier ministre a fait des promesses significatives, mais nous ne les avons pas encore vues se concrétiser », a déclaré M. Morrice. « Un an plus tard, le parti au pouvoir n'a toujours pas fixé de plafond pour les émissions de pétrole et de gaz. » Cette année, l'événement se déroule en Égypte, sur fond de réactions négatives concernant le bilan du pays en matière de droits humains et sa gestion de l'événement.
« Il est inacceptable que le pays hôte de la COP27 censure la participation de ses spécialistes et groupes militants locaux sans explication », a déclaré Morrice. « Lors de la COP26, ce sont les voix des groupes militants et des chefs autochtones dans les rues qui m'ont donné le plus d'espoir. »
« Alors que les acteurs importants du secteur pétrolier et gazier font, de manière frustrante, partie de la délégation officielle du Canada cette année encore, ce sont les leaders de la société civile et les scientifiques du climat que nous devons entendre pour que la population canadienne ait une compréhension exacte de l'action urgente nécessaire dans ce contexte d'urgence climatique. »
Malgré le fait que le Canada ait signé la Déclaration de Glasgow sur les finances publiques lors de la COP26 en novembre dernier, en tant que l'un des quatre plus grands financiers fossiles qui ont signé, ils n'ont pas introduit de nouvelles politiques de soutien.
« Nous savons ce qui doit être fait pour atteindre ce moment », a déclaré le député Morrice. « Le défi reste la volonté politique nécessaire pour donner suite à notre engagement à Paris de maintenir le réchauffement à 1,5 degré maximum. »
L'année dernière, Mike Morrice a participé à la COP26 à Glasgow en Écosse quelques semaines seulement après avoir été élu pour la première fois député.
Il s'y est joint à plus de 130 autres personnes pour lancer l'Appel des parlementaires pour un avenir sans combustibles fossiles, qui affirmait que même si tous les gouvernements atteignaient leurs objectifs actuels pour 2030, le réchauffement de la planète serait encore de 2,4 degrés en 2100.
Il a également rejoint l'Alliance mondiale pour un New Deal vert, un ensemble de mesures politiques interdépendantes qui reconnaissent que des investissements importants sont nécessaires pour transformer la façon dont les gens se déplacent, cultivent les aliments et chauffent les maisons, mais qui créeraient également des opportunités d'emploi de bonne qualité.
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