OTTAWA - Le Parti vert du Canada exprime aujourd'hui sa vive préoccupation face au projet d'usine de batteries de Northvolt, qui prévoit la construction sur un site fortement contaminé le long de la rivière Richelieu. Le Parti souligne les risques environnementaux potentiels liés à l'absence d'une évaluation environnementale adéquate et appelle à des mesures immédiates pour garantir la protection de l'environnement.
Pendant les travaux de construction de l’usine, qui impliqueraient le déplacement d'une grande quantité de terre, il existe un risque élevé que les contaminants du sol s'infiltrent dans la nappe phréatique et empoisonnent les cours d'eau. Cela représente une menace sérieuse pour la faune locale, y compris deux espèces menacées, le chevalier cuivré du c et le béluga du Saint-Laurent.
« L'annonce du financement fédéral de 1.37 milliard de dollars pour le projet Northvolt soulève des préoccupations majeures quant à l'impact environnemental sur la rivière Richelieu et ses écosystèmes », affirme la chef Elizabeth May. « Nous exhortons le gouvernement fédéral à ordonner des audiences publiques d'évaluation environnementale pour garantir la transparence et protéger nos ressources naturelles. »
Le Parti vert du Canada rappelle que le site de l'usine Northvolt, hérité de la Canadian Industries Limited (CIL), est contaminé par une variété de substances dangereuses, dont des hydrocarbures, du cadmium, du chrome et des composés phénoliques. Les implications potentielles de cette contamination sur la santé des rivières Richelieu et Saint-Laurent soulignent la nécessité d'une évaluation approfondie.
« La protection de nos rivières et de nos écosystèmes est une priorité absolue », affirme le chef adjoint Jonathan Pedneault. « Nous appelons le ministre de l'Environnement Steven Guilbeault à travailler en collaboration avec François-Philippe Champagne pour garantir que le projet Northvolt respecte les normes environnementales les plus élevées. C’est absolument ridicule de les entendre dire que parce qu’il s’agit d’une entreprise suédoise, elle fera bien son travail dans le respect de l’environnement. La réputation ne remplace pas la réalité. Nul besoin d'un manuel IKEA pour comprendre cette logique. Le gouvernement offre des promesses présentées avec éloquence au lieu de procéder à l'évaluation environnementale concrète qui s'impose.
L’argument selon lequel il s'agirait d’un projet salvateur pour l'environnement ne tient tout simplement pas la route lorsqu’on s’intéresse aux risques liés à la construction de cette usine.»
« La loi fédérale sur les évaluations environnementales oblige, lorsque le fédéral agit en investissant l’argent des contribuables dans des infrastructures, d’évaluer et de prévenir les impacts de ses actions sur l’environnement », affirme Daniel Green, le porte-parole sur les questions environnementales du Parti vert. « D’autant plus que les poissons de la rivière Richelieu et les bélugas du Saint-Laurent sont protégés par la loi fédérale sur les pêches et par la loi fédérale sur les espèces en périls. »
Le Parti vert du Canada réaffirme son engagement en faveur de la protection de l'environnement et insiste sur la nécessité d'une évaluation environnementale approfondie pour le projet Northvolt.
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