Approbation du site C par le gouvernement de la C.-B. : Une atrocité environnementale

« Le projet de barrage du site C est au mieux mal conçu, malavisé et d’un point de vue environnemental… »  - Elizabeth May

(OTTAWA) – Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich – Gulf Islands, a déclaré être très déçue de la décision du gouvernement de la Colombie-Britannique d’aller de l’avant avec la construction du projet de barrage au site C. La décision a choqué les Premières Nations de la C.-B., les groupes environnementaux et les communautés agricoles qui connaîtront des répercussions importantes si le projet va de l’avant.

« Le projet de barrage du site C est au mieux mal conçu, malavisé et scandaleux d’un point de vue environnemental en plus d’être en violation avec les droits constitutionnels des Premières Nations de la C.-B. », a déclaré Mme May. « Le barrage détruira également les communautés agricoles de la C.-B. dont les terres seront inondées, rendant impossible ce mode de revenu. Il n’est tout simplement pas acceptable que le gouvernement de la C.-B. décide de façon arbitraire d’aller de l’avant et d’approuver ce projet qui, depuis le départ, est condamné et rejeté par tant de personnes. Cette décision est  mauvaise et je travaillerai avec ceux qui en sont touchés pour faire en sorte que ce barrage ne soit jamais construit. »

La commission d’examen conjoint entre le fédéral et le gouvernement de la C.-B. avait déterminé que le barrage aurait des « effets négatifs importants » sur la végétation locale, le poisson, les oiseaux et certaines des 23 espèces sauvages protégées, et que ces effets « ne peuvent être atténués ».

Selon des rapports, le projet de barrage sur le site C par BC Hydro inonderait aussi 5500 hectares de terres sur un tronçon de vallée de 83 km de terres agricoles de grande qualité et de forêt vierge des terres des Premières Nations signataires du Traité no 8. L’agriculture dans ces communautés subirait aussi de graves répercussions de l’inondation de la vallée par la rivière Peace. Il s’agirait du projet public de la C.-B. le plus couteux.

Mme May demande aux libéraux de la C.-B. de respecter les droits des Premières Nations et de rejeter ce projet de courte vision dont l’unique objectif est de permettre les projets d’extraction de gaz naturel liquéfié dans la province.

Adam Olsen, chef intérimaire du Parti vert de la C.-B., appuie la demande d’Elizabeth May. « La décision de la première ministre Christy Clark fait fi des droits protégés par la Constitution des Premières Nations de cette région. Le gouvernement tente de refiler à B.C. Hydro la relation à construire et à maintenir avec les Premières Nations dont il est responsable. Il a établi des délais serrés pour démarrer ce projet qui ne tiennent pas compte des menaces de contestations devant les tribunaux des Premières Nations et des propriétaires terriens », a expliqué le chef intérimaire.

« En prenant en considérant les conclusions de la commission d’examen conjoint selon lesquelles il n’y a pas de besoin pour ce projet à court terme, je ne vois pas grands raisons pour lesquelles les libéraux de la C.-B. approuveraient un projet qui suscite l’opposition de toutes les Premières Nations de la région touchée », a conclu Mme May. « Les droits issus de traités établis des Premières Nations signataires du Traité no 8, de Saulteaux et de la rivière Blueberry doivent être protégés. »

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