Elizabeth May fait valoir le plan qui consiste à procurer un logement à chaque Canadien
(OTTAWA) - Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada (Saanich – Gulf Islands), dévoile le plan d’investissement sur le logement social et abordable du Parti vert et engage le Canada à ce qu’il devient le chef de file mondial de l’efficience énergétique.
« Nous mobiliserons une armée de charpentiers, d’entrepreneurs et d’électriciens pour augmenter l’efficience énergétique des logements, faisant en sorte que les canadiens épargnent en chauffage et en électricité. Il est temps que le gouvernement fédéral remette en place l’investissement au logement social, au lieu de transférer ses responsabilités aux municipalités qui sont à court de ressources financières ».
Le Canada étant le seul pays de l’OCDE n’ayant aucune stratégie de logement, le principal engagement du Parti vert du Canada est d’élaborer et de mettre en œuvre un programme national de logement pour garantir un chez soi à chaque canadien et pour se faire le Parti vert s’engage à :
- élaborer une stratégie nationale en matière de logement par l’entremise du Conseil des gouvernements canadiens. Ce programme d’habitation devra prévoir des mesures concrètes relatives au logement pour les aînées, les premières nations, au logement social et au logement abordable selon les conditions du marché;
- créer un modèle de Priorité au logement, une initiative de sensibilisation individuelle qui loge les itinérants chroniques et fournit un appui immédiat;
- permettre la création de nouveaux projets de logements abordables aux coopératives, tout en renouvelant les fonds aux coopératives en fin de contrats avec le gouvernement fédéral;
- accroître l’efficience énergétique par la rénovation de l’ensemble du parc immobilier canadien d’ici 2030 en vue de diminuer le chauffage, de réduire les coûts énergétiques avec l’objectif de réduction à 80 % les émissions des édifices d’ici 2040;
- mettre en œuvre un Revenu de subsistance garanti pour aider les canadiens à faibles revenus et les jeunes à réaliser leur projet d’acheter une maison;
- éliminer le Programme pilote de capital de risque pour les immigrants-investisseurs créé par Stephen Harper qui permet aux investisseurs étrangers d’acheter des propriétés canadiennes dont l’effet a provoqué une hausse des prix pour les familles canadiennes qui limite leur pouvoir d’achat;
- améliorer l’accès au logement social pour les premières nations dans les réserves et hors des réserves, tout en renforçant la progression et le maintien du niveau de vie grâce à notre proposition au Conseil des gouvernements canadiens;
- faire en sorte qu’un pourcentage de tout nouvel édifice soit réservé au logement abordable.
« Plusieurs personnes du Lower Mainland de la Colombie-Britannique luttent pour trouver un bon endroit où vivre. Dans ma circonscription de Burnaby-Nord – Seymour, le prix d’un logement à faible et à moyen revenu est déjà hors de portée de trop de gens, déclare Lynne Quarmby, candidate du Parti vert. La cause principale de l’itinérance est la pauvreté. Je suis convaincue que chaque canadien mérite d’avoir un chez soi, c’est pourquoi je serai une ardente défenseure du plan de Revenu de subsistance garanti au Parti vert dans la prochaine minorité parlementaire. »
« Le logement continue d’être l’un des principaux enjeux auxquels font face les premières nations. Depuis des décennies sur les réserves, on voit trop souvent de longues listes d’attente, des logements insalubres, des canapés à dormir et même des célibataires et des aînés sans logement du tout. La surpopulation est six fois plus élevée dans les réserves que hors réserve, ajoute Fran Hunt-Jinnouchi, candidat du Parti vert dans Cowichan – Malahat – Langford. Le Parti vert appuie la demande de l’Assemblée des Premières nations de plus de 80 000 nouveaux logements pour les premières nations. De plus, une stratégie d’ensemble en matière de logement est essentielle pour les autochtones dans les réserves comme hors des réserves et pour la population urbaine en croissance rapide des itinérants autochtones. »
« Le Parti vert du Canada investira massivement dans les infrastructures durables qui vont le mieux résister aux conditions extrêmes qu’entraîneront les changements climatiques, déclare Gord Miller, candidat du Parti vert dans Guelph et porte-parole en matière d’infrastructures, de collectivités et d’affaires intergouvernementales. Une bonne façon d’atténuer les changements climatiques passe par le resserrement des normes d’efficience énergétique et la rénovation des bâtiments actuels. Notre initiative des ‘Villes vertes’ réduira l’expansion urbaine, préservera l’eau et l’électricité, prolongera le transport public et les autres moyens de transport à faible empreinte écologique. »
« Le gouvernement fédéral continue de reculer devant les besoins croissants en matière de logement dans les villes canadiennes. Ce manque de responsabilité et de vision aggrave la crise du logement abordable, déclare Wes Regan, porte-parole du Parti vert en matière d’affaires urbaines et de logement, candidat dans Vancouver-Est. Je suis persuadé que chaque Canadien a droit à un logement abordable et sécuritaire. C’est pourquoi les députés verts collaboreront au-delà des allégeances politiques dans le prochain gouvernement minoritaire pour faire de la stratégie nationale en matière de logement une priorité. »
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