Avec l'annonce de la
mort du colonel Kadhafi, les regards du monde entier portent
désormais sur la transition vers une gouvernance démocratique en
Libye. Le Conseil de transition doit à présent relever un immense
défi politique étant donné la déstructuration de la société
civile et des institutions de l'État autour desquelles doit
s'articuler une démocratie représentative. Le tissu de liens
tribaux et la concurrence pour les éventuelles retombées du pétrole
ne peuvent qu'exacerber la situation. Les pays occidentaux ayant des
liens avec la Libye devront faire preuve de discrétion et de sagesse
pendant cette période de transition afin d'éviter de perturber une
situation déjà délicate. La protection des minorités, y compris
des partisans de Kadhafi, sera un élément important pour le
processus de paix et de développement. Nous sommes d'ores et déjà
troublés d'apprendre que des actes de rétribution racistes sont
perpétrés contre les travailleurs migrants africains.
L'ONU et l'OTAN sont
allées en Libye en vertu de la « responsabilité de protéger »
prévue par les Nations Unies. Toute personne qui se trouve désormais
en danger de tomber aux mains des milices victorieuses mérite
également d'être protégée.
Renseignements :
Rebecca Harrison
Agente des médias et des
communications
Parti vert du Canada
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