(OTTAWA) - Le 14 janvier, lors d’une assemblée publique à London (Ont.), on mentionnait dans les médias que le premier ministre Justin Trudeau avait déclaré que tous les partis à la Chambre des communes avaient consenti au maintien d'un contrat de vente de véhicules blindés d'une valeur de 15 milliards de dollars à l'Arabie saoudite, malgré le fait que le pays viole les droits de la personne au Yémen.
Le premier ministre est dans l'erreur. En fait, Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada (députée de Saanich-Gulf Islands) a demandé à la Chambre des communes en mars dernier le consentement unanime d'adopter une motion visant à attirer l'attention sur la dégradation alarmante de la situation humanitaire au Yémen et de reconnaître le fait que l'Arabie saoudite violait le droit international. À ce moment-là, Mme May avait demandé au gouvernement de cesser d'être complice de ces abus en fournissant à l'Arabie saoudite des véhicules blindés fabriqués au Canada.
« Le Canada ne peut justifier la vente de véhicules de combat ou de tout autre type d'armes aux auteurs de pareils méfaits », a déclaré Mme May le 9 mars 2016.
Le Parti vert du Canada demande qu'à l'avenir le premier ministre Trudeau se dise clairement opposé au contrat de vente d'armes d'une valeur de 15 milliards de dollars à l'Arabie saoudite.
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