SIDNEY (C.-B.) – Judy Peterson, de Sidney, Colombie-Britannique, a vécu le pire cauchemar que peut connaître une mère – la disparition de sa fille de 14 ans, Lindsey Nicholls, il y a près de 20 ans. Mme Peterson est aujourd’hui une militante acharnée pour la création d’une banque nationale de données sur les personnes disparues et les restes trouvés.
« La Loi de Lindsey proposée par Judy est urgente. La création d’un fichier de données génétiques sur les personnes disparues et d’un second sur les restes trouvés au sein de la banque nationale de données permettrait de fournir les réponses qui font cruellement défaut aux familles des enfants disparus et de rendre justice aux victimes », a dit la députée de Saanich—Gulf Islands et chef du Parti vert du Canada Elizabeth May.
Le projet de loi autoriserait la collecte d’échantillons d’ADN de personnes disparues ou de membres de leur famille pour les comparer aux échantillons d’ADN prélevés sur les scènes de crime et sur les restes humains non identifiés.
Une pétition pour l’adoption de la loi est maintenant disponible sur le site Web d’Elizabeth May.
Plus de 15 000 échantillons d’ADN non identifiés prélevés sur des scènes de crime pourraient ainsi fournir des indices ou des réponses sur le sort de 7000 personnes disparues au Canada. À l’heure actuelle, les familles sont incapables de fournir un échantillon d’ADN pour la banque de données nationale, en dépit du fait que ces échantillons pourraient vraisemblablement mener à l’identification de restes humains non identifiés.
« Le fossé législatif signifie que l’ADN d’une personne disparue pourrait avoir été recueilli sur la scène d’un crime quelque part, ou que ses restes pourraient se trouver dans le bureau d’un coroner, et que la famille n’aurait aucun moyen de le savoir, puisqu’il n’est pas possible de comparer les preuves contenues dans la banque de données aux échantillons d’ADN des personnes disparues ou de membres de leur famille. Il faut absolument remédier à cela il faut le faire avec une loi », a dit May.
« Nous devons absolument explorer toutes les avenues qui s’offrent à nous grâce à l’ADN obtenu à des fins d’identification en vue d’élucider le sort des personnes disparues », a ajouté May.
Renseignements :
Debra Eindiguer
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