OTTAWA – En cette journée de la fête du Travail, le Parti vert du Canada a fait part de ses préoccupations quant à la protection des droits des travailleuses et des travailleurs au Canada. « Il est très important que le gouvernement fédéral appuie les droits de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs canadiens d’organiser et de participer à un processus de négociation collective libre », a dit la chef des verts et députée de Saanich—Gulf Islands Elizabeth May.
« L’utilisation accrue de la législation fédérale ordonnant la reprise au travail risque de compromettre l’efficacité du processus de négociation collective », a prévenu May.
« Les droits des travailleuses et des travailleurs s’inscrivent dans la charte des droits de la personne », a rappelé May. « La Cour suprême a par ailleurs déjà établi que le droit à la négociation collective était un droit constitutionnel garanti et protégé par la Charte des droits et libertés. »
Le gouvernement Harper a eu recours à la législation sur la reprise au travail à cinq reprises au cours des cinq dernières années, soit pour Air Canada, Postes Canada et le Canadien National (CN).
« Une tendance pour le moins troublante se dessine : dès que les travailleurs commencent à s’organiser, le gouvernement Harper vole à la rescousse de l’employeur et oblige tout le monde à reprendre les activités. Il serait plus approprié que le gouvernement laisse employeurs et syndicats tenter de parvenir à un accord avant de prendre une mesure aussi drastique », a ajouté May.
« Ce n’est pas le rôle du gouvernement fédéral de miner les négociations; malheureusement, il le fait beaucoup trop souvent. »
Le Parti vert du Canada appuie la parité salariale et le droit de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs à un juste salaire, à des conditions de travail saines et sécuritaires ainsi qu’à un horaire de travail compatible avec une bonne qualité de vie.
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Renseignements :
Debra Eindiguer
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