Déclaration du Parti vert à l'occasion de la Journée nationale des peuples autochtones

OTTAWA - La Journée nationale des peuples autochtones offre à la population canadienne l'occasion de célébrer et d'en apprendre davantage sur la diversité culturelle des Premières nations, des Inuits et des Métis.

La chef du Parti vert Elizabeth May (députée, Saanich-Gulf Islands) a déclaré : « La Journée nationale des peuples autochtones est l'occasion de célébrer l'extraordinaire résilience de la culture autochtone après des siècles de colonisation et 150 ans de répression en vertu de la Loi sur les Indiens. Que l'avenir de notre nation soit marqué par un nouveau et profond respect entre les premiers habitants et propriétaires de ce pays et les individus issus de la culture coloniale. Nous devons en faire plus que décoloniser, nous devons  « autochtoniser » le Canada. En tant que peuple, nous devons vivre en harmonie avec la Terre et tous ses êtres. »

Lorraine Rekmans, porte-parole du Parti vert en matière d'affaires autochtones, a déclaré :
« Pour moi, les célébrations de la culture et du patrimoine autochtones de cette année sont éclipsées par des questions très graves et sombres, notamment les conclusions de l'enquête sur les femmes autochtones assassinées et disparues et la crise de la protection de l'enfance autochtone à laquelle nous sommes confrontés. Il s’agit d’un journée où tous les Canadiens devraient faire une pause, réfléchir au genre de pays que nous sommes devenus depuis la Confédération et faire le point sur la façon dont nous pouvons tous faire mieux en prenant soin les uns des autres. »

Racelle Kooy, candidate du Parti vert dans Victoria, a déclaré : « En cette Journée nationale des peuples autochtones, je réfléchis à la décision du gouvernement fédéral de dire non au consentement préalable, libre et éclairé de nombreuses Premières nations et oui au pipeline Trans Mountain. »

« Mes aînés St'at'imc et Secwepemc m'ont fait comprendre l'importance de voies navigables saines et le rôle crucial que jouent les superprédateurs dans un écosystème. Accélérer l'extinction des orques résidents du sud de la mer des Salish, c'est exacerber l'effondrement de cet écosystème. Nous sommes devenus arrogants en tant qu'humains, pensant que nous pouvons, d'une part, ignorer les impacts d'un déversement inévitable et de l'augmentation du trafic de pétroliers et, d'autre part, penser que nous pouvons devancer la nature pour réparer un écosystème après un déversement. Il est temps d'arrêter de simplement donner des leçons concernant l'urgence climatique et les peuples autochtones et de prendre des mesures concrètes et claires pour alléger le fardeau des générations à venir. »

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