OTTAWA - Alors que nous célébrons aujourd'hui l'anniversaire de la signature de la Déclaration universelle des droits de l’homme, nous désirons rappeler la nécessité de protéger les droits inaliénables de tous les être humains, sans distinction d’origine ethnique, de couleur de peau, de religion, de sexe, de langue, d'opinion politique, d'origine nationale ou sociale et de niveau de richesse.
Créé sous la direction du Canadien John Humphrey, directeur de la Division des droits de l'homme des Nations Unies, le document, même 71 ans après sa création, continue de nous inciter à faire mieux.
« Malgré les progrès réalisés dans la promotion des droits de la personne au Canada et ailleurs dans le monde, nous ne pouvons nous reposer sur nos lauriers. Même les libertés durement gagnées peuvent être perdues si nous ne sommes pas vigilants », a déclaré la chef intérimaire du Parti vert Jo-Ann Roberts. « Nous voyons les dirigeants des pays démocratiques diaboliser les minorités, affaiblir les institutions démocratiques et présenter les médias comme indignes de confiance. La Déclaration universelle des droits de l'homme est un document remarquable et j'encourage tout le monde à prendre le temps de le lire aujourd'hui pour se rappeler pourquoi nous devons continuer à travailler ensemble pour défendre ces droits au Canada et dans le monde entier. »
Les Verts reconnaissent qu'en l'absence des droits de l'homme, nous ne pouvons pas favoriser le développement durable. Chacun des éléments du programme du Parti vert de 2019 est aligné sur un ou sur plusieurs des 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
« Les Canadiens et les Canadiennes surveilleront de près la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) par le gouvernement actuel », a déclaré Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands), chef du groupe parlementaire du Parti vert. « Nous devons nous assurer que tous les appels à l'action de la Commission de vérité et de réconciliation et de l'Enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA) soient mis en œuvre. »
« Alors que nous nous remémorons le chemin parcouru en cette Journée des droits de l'homme, il est essentiel que nous reconnaissions le chemin qu'il nous reste à parcourir », a déclaré Paul Manly, député vert de Nanaimo-Ladysmith. « Le barrage du site C, en Colombie-Britannique, en est un parfait exemple. Le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination raciale a reconnu que ce projet porte gravement atteinte aux droits fonciers et humains des peuples autochtones. Notre gouvernement n'a pas réagi, malgré l'obligation de protéger les droits de tous nos citoyens et de toutes nos citoyennes. »
Disponible dans plus de 500 langues, la Déclaration universelle des droits de l'homme a été signée le 10 décembre 1948.
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