OTTAWA - Depuis 1950, la Journée mondiale de la santé des Nations unies vise à sensibiliser à la thématique de la santé afin de mettre en lumière un domaine de préoccupation prioritaire pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Soixante-dix ans plus tard, alors que le monde lutte face aux effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19, la collaboration mondiale n'a jamais été aussi importante. La pandémie a mis les systèmes de santé à rude épreuve et les établissements ainsi que les travailleurs de la santé de nombreux pays sont débordés et luttent pour fonctionner efficacement.
« En cette période de crise, il est facile de perdre de vue les objectifs mondiaux clés visant à garantir de meilleurs résultats en matière de santé dans le monde entier », a déclaré Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands), chef parlementaire du Parti vert. « La Journée mondiale de la santé des Nations unies nous rappelle les 17 objectifs de développement durable de l”ONU, qui constituent un modèle pour parvenir à un avenir plus sain et plus durable pour tous. La pandémie actuelle souligne l'importance de la mise en place d'un régime universel d'assurance-médicaments et d'autres initiatives proposées par les Verts, telles que le revenu minimum garanti (RMG). »
Mme May a noté qu'en 2019, l'OMS a averti que les maladies liées au climat augmentent significativement et nécessitent une attention urgente. « La Commission de la santé planétaire des Nations unies reconnaît que la santé humaine et la santé de notre planète sont inextricablement liées. Analysons les leçons tirées de la crise liée à la COVID-19 afin de mieux nous préparer à la prochaine urgence mondiale. Elle est déjà là et c'est le changement climatique. »
« Alors que le monde est aux prises avec l'épidémie de COVID-19, nous ne pouvons pas oublier qu'il y a encore des gens dans le monde qui sont aux prises avec des maladies comme le sida, la rougeole et la tuberculose », a déclaré Paul Manly (député, Nanaimo-Ladysmith).
« Même les maladies qui sont sur le point d'être éradiquées, comme la polio, continuent de tuer des gens. L'ONU affirme que 7,6 millions de personnes meurent chaque année à cause d'une mauvaise santé liée à la malnutrition et à la faim. Nous avons la capacité de nourrir le monde et d'éradiquer un grand nombre de ces maladies. Ce dont nous avons besoin, c'est de la volonté de le faire. »
Le Parti vert soutient les recommandations du Comité parlementaire sur la santé visant à élargir la Loi canadienne sur la santé pour y inclure les médicaments délivrés sur ordonnance à l'extérieur d'un hôpital. L'assurance-médicaments universelle permettra de sauver des vies et de réduire les coûts des soins de santé.
La porte-parole du caucus vert en matière de santé, Jenica Atwin (députée, Fredericton), a souligné l'importance de soutenir les travailleurs de première ligne. « En ces temps incertains, où nos limites sont repoussées au-delà de ce que nous pensions même possible, la réponse de la santé publique mondiale à la COVID-19 est quelque chose qui mérite l'admiration », a déclaré Jenica Atwin. « Ici, au Canada, face à une crise, les Canadiens s'appuient sur leur sens de la communauté et se soutiennent les uns les autres. Personne n'incarne ces valeurs comme les travailleurs de la santé en première ligne qui assurent d'excellents soins et assument le poids du plus grand risque d'exposition au virus. »
Les Verts ont appelé à la mise en place d'une stratégie nationale de santé mentale et d'une stratégie de prévention du suicide pour répondre à l'anxiété croissante des Canadiens.
« Lorsque nous parlons de santé, nous devons également nous assurer d'inclure la santé mentale et émotionnelle », a déclaré Jo-Ann Roberts, chef par intérim du Parti vert. « Je suis très reconnaissante envers les professionnels et les bénévoles formés qui sont au bout d'une ligne d'assistance pour ceux qui luttent contre l'anxiété et la dépression déclenchées par cette pandémie. »
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