OTTAWA - Le Parti vert du Canada affirme que l'ouverture de terrains de camping au Québec et en Ontario pendant la pandémie de COVID-19 mettra en danger les communautés des Premières Nations.
« Nous sommes très inquiets de voir les communautés des Premières Nations infectées par la COVID-19 alors que de plus en plus de visiteurs traversent leurs territoires pour se rendre dans les campings, » a déclaré la chef parlementaire du Parti vert Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands). « Pour se rendre de Montréal à certains campings du Québec, par exemple, il faut traverser le territoire mohawk sur la route 138 ou la route 132. Nous savons que les populations autochtones sont particulièrement vulnérables et nous devons veiller à les protéger. »
Le chef adjoint du Parti vert Daniel Green exhorte les responsables locaux de la santé publique à prendre en compte les risques de transmission de la COVID-19 dans le contexte épidémiologique des campings à forte densité.
« Il y a plus de 2 000 terrains de camping au Québec et en Ontario, » a déclaré M. Green. « La concentration et la proximité physique des campeurs pourraient potentiellement déclencher une transmission généralisée de la COVID-19. L'utilisation commune des installations sanitaires et récréatives se prête à un tel risque. De plus, la clientèle urbaine de ces terrains de camping pourrait potentiellement déclencher une augmentation des épidémies rurales de la maladie. »
Le Parti vert demande aux ministères de la santé publique du Québec et de l'Ontario d'exiger des exploitants de terrains de camping qu'ils mettent en place des mesures préventives pour réduire le risque de transmission de la COVID-19 sur leurs sites.
« Si les départements provinciaux de santé publique considèrent qu'il est impossible de garantir la mise en place de mesures de sécurité pour la saison 2020, nous demandons alors au gouvernement fédéral de travailler avec les provinces pour fournir un ensemble de compensations aux propriétaires touchés, » a déclaré la chef par intérim du Parti vert Jo-Ann Roberts. « C'est urgent. L'été approche à grands pas et nous devons agir avant qu'il ne soit trop tard. »
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