OTTAWA - Le Parti vert du Canada félicite l’ensemble de la population américaine pour l'inauguration du président Biden et de la vice-présidente Harris. En ce jour historique, les Canadiens et les Canadiennes sont impatients de forger une relation renouvelée avec les États-Unis dans des domaines d'intérêt et de préoccupation mutuels.
« Les accords bilatéraux entre le Canada et les États-Unis devraient établir la norme mondiale en matière de protection des droits des travailleurs et de l'environnement », a déclaré Annamie Paul, chef du Parti vert. « La frontière terrestre du Canada avec les États-Unis doit être immédiatement rouverte aux demandeurs d'asile jusqu'à ce que les politiques américaines sur les demandeurs d'asile ou l'Accord sur les tiers pays sûrs - que notre Cour fédérale a jugé inconstitutionnel - soient réformés. Le président Biden et le gouvernement du Canada devraient également travailler ensemble pour établir une frontière nord-américaine du carbone qui change la donne, en tant que pierre angulaire d'une reprise verte, et le Canada devrait suivre l'exemple du président Biden en nommant son propre ministre du climat. »
« Il existe également un grand espoir que l'administration Biden-Harris ouvre une nouvelle ère d'engagement des États-Unis en faveur du multilatéralisme. Nos deux pays affichent des lacunes importantes en matière de leadership dans ce domaine, notamment en ce qui concerne le l’environnement. Dans le cas des États-Unis, nous nous félicitons de leur retour dans l'accord de Paris et de l'annulation du projet de pipeline Keystone XL. Dans le cas du Canada, il est attendu que nous fassions correspondre nos actions à notre rhétorique. Nous ne respectons pas systématiquement nos engagements internationaux fondamentaux en matière de climat et notre bilan en matière d'émissions de gaz à effet de serre est bien inférieur à celui des États-Unis. Le premier ministre ne devrait pas gaspiller le capital diplomatique du Canada pour poursuivre le projet Keystone, mais plutôt travailler avec le président pour faire en sorte que l'Amérique du Nord devienne un chef de file mondial en matière de climat et d'économie verte. »
« Les gens aux États-Unis et au Canada s'attendent également à ce que l'administration Biden-Harris s'emploie à apaiser les divisions de la société américaine. Les événements entourant le transfert du pouvoir exécutif dans le pays ont choqué le monde et servent à souligner que la démocratie peut être menacée n'importe où. Le populisme, la polarisation et les doctrines de suprématie raciale et religieuse constituent une menace permanente, même dans les démocraties bien établies comme les États-Unis et le Canada. Il est donc du devoir de nos gouvernements d'identifier, d'exposer et d'éradiquer les mouvements suprémacistes de nos institutions et de nos sociétés. Nous devons veiller à ce que ceux qui promeuvent et diffusent de telles idéologies sachent qu'il n'y aura pas d'endroit sûr ou de coin sombre où leurs croyances pourront s'épanouir. »
« Nous devons également reconnaître que le moyen le plus efficace de neutraliser les idéologies haineuses est de s'attaquer aux conditions sous-jacentes qui les engendrent. Malheureusement, la tendance à l'accroissement des inégalités au Canada et aux États-Unis a conduit à un soutien accru de ceux qui cherchent à promouvoir le populisme antidémocratique et les idéologies suprémacistes. Il est donc encourageant d'entendre l'engagement du président Biden à inverser cette tendance. Au Canada, nous devons faire de même, en travaillant à un rythme ambitieux pour mettre fin à des inégalités bien ancrées, démanteler le racisme systémique et veiller à ce que nos institutions et nos programmes sociaux apportent une véritable justice raciale et sociale en accordant une attention particulière aux peuples autochtones. »
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