La chef du Parti vert, Annamie Paul, affirme que le refus du gouvernement de décriminaliser la possession de drogue et de créer un approvisionnement sûr coûtera des vies

OTTAWA — « J'exprime aujourd'hui mon incrédulité face à l'abdication du gouvernement face à la crise sans précédent des overdoses d'opioïdes qui ravage le pays », déclare la chef du Parti vert, Annamie Paul. « Le refus d'hier de décriminaliser la possession simple d'opioïdes et d'autres drogues illicites et de créer un approvisionnement sûr coûtera des vies.

» Je ne sais pas qui le gouvernement a consulté pour ces réformes, mais ce ne sont certainement pas les experts et les défenseurs de la santé en première ligne qui, en fait, pointent tous du doigt la criminalisation comme une des principales causes de décès liés aux opioïdes.

» Il est clair que les demi-mesures d'hier ne s’attaquent pas au cœur du problème et traiter de contrevenants les Canadiens qui luttent contre la dépendance, comme l'a fait le gouvernement, est inutile et malavisé, mais démontre la stigmatisation associée à la dépendance.

» Le Parti vert espère contribuer à changer les mentalités : la dépendance est une crise sanitaire, pas un crime. Nous avons demandé au gouvernement du Canada de décriminaliser maintenant, pendant cette législature, la possession simple d'opioïdes et d'autres drogues illicites et de créer un programme national d'approvisionnement sûr.

» Les décès liés aux opioïdes atteignent un niveau record au Canada. Les pertes de vies évitables dues aux empoisonnements aux opioïdes n'ont fait qu'empirer avec la pandémie COVID-19. C'est pourquoi, guidés par les recommandations de l'Association canadienne des chefs de police, du coroner en chef et du médecin en chef de la Colombie-Britannique, nous demandons que justice soit faite dans ce dossier et que la décriminalisation se fasse d’ici la prochaine fête du Canada. »

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