Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes : Le Parti vert du Canada demande au gouvernement conservateur d’agir à propos des Canadiennes autochtones disparues et assassinées
OTTAWA : En cette 32e Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Parti vert du Canada exhorte le gouvernement de Stephen Harper à agir avec plus de vigueur pour mettre fin aux menaces quotidiennes à la sécurité et au bien-être de femmes et de jeunes filles en sol canadien et ailleurs dans le monde.
« Peu de gens réalisent que la violence à l’égard des femmes est la plus grande forme de violation des droits de la personne dans le monde. Malheureusement, le Canada n’est pas immunisé contre cette tragédie », a affirmé la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, Elizabeth May. « Plus de la moitié des femmes et des jeunes filles canadiennes sont victimes de violence à un moment donné de leur vie. En tant que société civilisée, comment pouvons-nous accepter une pareille situation? »
Mme May a appuyé la campagne YWCA Rose lors de leur conférence de presse tenue ce matin à Ottawa. La Campagne des roses fut lancée il y a 22 ans pour commémorer la mort tragique de 14 femmes à l’école Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989. Cette date est devenue la Journée nationale de commémoration et d’action concernant la violence faite aux femmes.
La violence à l’égard des femmes est un problème extrêmement grave qui affecte chaque communauté du Canada, mais sa fréquence est probablement plus négligée au sein des populations les plus vulnérables de notre pays.
L’Association des femmes autochtones du Canada a documenté près de 600 cas de femmes autochtones disparues et assassinées au Canada, et croit que de nombreux autres cas ne sont pas connus. Les femmes autochtones représentent une proportion démesurée de Canadiennes disparues et assassinées. L’Association des femmes autochtones du Canada travaille sans relâche pour sensibiliser la population à la nécessité d’un plan d’action national pour régler cette question.
Le gouvernement Harper continue de ne tenir aucun compte des demandes du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de lancer une enquête nationale sur les femmes autochtones canadiennes disparues et assassinées, malgré l’appui unanime des premiers ministres provinciaux et territoriaux.
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Renseignements :
Nicholas Gall
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