Renforcer la résilience face à l'intensification des catastrophes climatiques

VANCOUVER, C.-B. - Nous célébrons aujourd'hui la Journée internationale des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe. Il s’agit d’une journée visant à reconnaître les progrès réalisés dans le cadre de l'accord international visant à réduire les risques et les pertes liés aux catastrophes. Le thème de cette année est l'amélioration de l'accès aux systèmes d'alerte précoce (SAP), à l'information sur les risques de catastrophes et aux évaluations.

L'ouragan Fiona nous rappelle que le Canada n'est pas à l'abri des effets dévastateurs à grande échelle des changements climatiques, avec la destruction de maisons et de moyens de subsistance ainsi que de rivages et de forêts qui constituent l'habitat de nombreuses espèces clés. Fiona nous rappelle que les gouvernements ne parviennent pas à élaborer des plans adéquats d'intervention en cas de catastrophe et d'atténuation des risques, et qu'ils ne construisent pas en prévision du chaos climatique qui sévit aujourd'hui.

L'ensemble du système canadien de préparation et d'intervention en cas de catastrophe repose sur la responsabilité individuelle. À l'approche d'une catastrophe, on dit aux gens de renforcer leurs défenses à la maison, de stocker suffisamment de nourriture, d'eau et de carburant pour 72 heures, bien que, comme nous le constatons sur la côte Est, beaucoup tentent maintenant de survivre sans électricité pendant plus de 500 heures. Après le séisme, de nombreuses personnes sont obligées de compter sur elles-mêmes et leurs voisins pour survivre et beaucoup se tournent vers les assurances privées (s'ils peuvent se le permettre et si leurs demandes ne sont pas rejetées) pour les aider dans leurs efforts de rétablissement individuel. Lorsque l'assurance ne suffit, le gouvernement réagit en versant des dons modestes aux organismes de bienfaisance qui érigent des obstacles à l'accès à un financement indispensable et en faisant appel à une armée qui, de l'aveu même du chef d'état-major de la défense, est mal équipée pour faire face à la fréquence et à l'ampleur croissantes du nettoyage des catastrophes.

Nous avons vu cette histoire se dérouler encore et encore, car au fil des décennies, les gouvernements libéraux, conservateurs et néo-démocrates de toutes les régions du pays ont fait preuve d'un manque total de préparation et de rapidité pour répondre aux catastrophes climatiques. Le Canada devrait aider les communautés à se préparer aux catastrophes, en particulier les communautés marginalisées et autochtones qui sont souvent touchées de manière disproportionnée par les catastrophes.

Le Parti vert du Canada demande au gouvernement fédéral, dans l'esprit de la Journée internationale des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes et des appels à l'amélioration de l'accès aux systèmes d'alerte précoce et à l'information, de mettre en place un système national d'alerte précoce de classe mondiale pour les catastrophes naturelles, de cesser de financer le chaos climatique et de financer plutôt les communautés résilientes au climat afin que les gens soient informés et prêts à faire face aux catastrophes, où qu'elles se produisent.

Le Parti vert du Canada croit qu'une voie plus sûre, plus résiliente et plus durable est possible et nécessaire en cette ère de catastrophes croissantes. Construire pour la résilience climatique demandera du temps, des investissements et de la collaboration, mais c'est possible. Nous disposons de la technologie, des outils et des ressources nécessaires. Il faut simplement que le gouvernement agisse.

Dr. Farrukh Chishtie, Parti vert du Canada, co-porte-parole pour le rapport sur la protection civile.
Devyani Singh, Parti vert du Canada, co-porte-parole pour les changements climatiques et l'environnement.
Dr. Amita Kuttner, chef intérimaire du Parti vert du Canada

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