Tsatsisnukwomi, Da'naxda'xw - Le Parti vert du Canada attire l'attention sur la crise croissante de la biodiversité causée en partie par l'industrie forestière mondiale qui opère au Canada et demande au gouvernement fédéral de faire plus que de la conservation ponctuelle avant qu'il ne soit trop tard.
« Nous avons besoin d'une approche plus holistique de la gestion des ressources, une approche qui soit responsable et respectueuse, qui valorise les dons du Créateur plus que les produits consommables. Nous devons aller au-delà de la simple conservation d'une petite fraction de la nature tout en extrayant le reste et commencer à traiter les forêts comme sacrées parce qu'elles le sont », a déclaré Rainbow Eyes, chef adjoint du Parti vert du Canada. « Le colonialisme nous a nourri du mensonge selon lequel nous sommes séparés de la nature et pouvons survivre sans elle. Pourtant, le droit autochtone reconnaît le caractère sacré des arbres et le fait que leur valeur va au-delà du résultat net d'une entreprise. »
« Les forêts sont plus que du bois à vendre au plus offrant plus que des granulés à brûler. Elles fournissent un air, un sol et une eau propres sans lesquels nous cesserions d'exister. Les forêts constituent également un habitat vital pour les espèces indispensables à notre survie comme la chouette tachetée, le caribou des bois et le lichen moucheté, qui sont en danger parce que leurs habitats sont exploités et brûlés. Les scientifiques travaillent jour et nuit pour protéger ces espèces sur l'île de Vancouver, dans le fleuve Fraser et ailleurs. »
Le chef adjoint Luc Joli-Coeur a indiqué qu'une action urgente est nécessaire pour protéger le caribou forestier du Québec de l'extinction, « Le gouvernement fédéral aurait dû agir plus tôt pour protéger le caribou forestier du Québec. De plus, il est irresponsable de prétendre, comme le Bloc Québécois, qu'il n'y a pas suffisamment de preuves que le caribou est en danger. Nous devons cesser d'écouter le lobby et prendre des mesures urgentes. »
« Les gouvernements canadiens supposent que les forêts relèvent exclusivement de la compétence des provinces. Ce n'est pas le cas », a déclaré Elizabeth May, députée de Saanich-Gulf Islands. « La gestion de l'exploitation des forêts pour l'activité économique est provinciale mais le gouvernement fédéral a la responsabilité de la biodiversité et du climat avec une compétence partagée. La décision de la Cour suprême sur la tarification du carbone l'indique clairement. Ainsi, la protection des forêts anciennes, la gestion du budget carbone des forêts est partagée, et en grande partie de compétence fédérale en cas d'urgence climatique. »
Amita Kutter, chef intérimaire du Parti vert du Canada, a ajouté : « Nous vivons en déséquilibre avec les écosystèmes qui nous soutiennent. Nous avons besoin d'un changement de système fondamental. Planter plus d'arbres et faire honte aux gens qui ne recyclent pas assez ne résoudra pas cette crise. »
Le Parti vert du Canada demande au gouvernement fédéral de :
- Mettre fin à la « foresterie » non durable des granulés de bois et enquêter sur la position dominante du groupe Drax.
- Mettre en œuvre une Charte des droits de la nature pour garantir que les droits des écosystèmes, comme c'est le cas pour les droits humains, soient traités comme plus sacrés que la propriété et le profit des entreprises.
- Travailler avec les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi qu'avec les communautés et gouvernements indigènes pour protéger les forêts anciennes sur les terres publiques et privées.
Gilakas'la
Rainbow Eyes, Ooh-Mah Ah-nise, chef adjointe du Parti vert du Canada
Luc Joli-Coeur, chef adjoint du Parti vert du Canada
Elizabeth May, députée de Saanich - Gulf Islands
Dr. Amita Kuttner, chef intérimaire du Parti vert du Canada
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