Le Parti vert célèbre aujourd’hui la Journée internationale de la diversité biologique des Nations Unies, conçue pour la promotion et la protection de la diversité de nos écosystèmes, de nos espèces, de nos gènes et même de nos paysages.
La Journée internationale de la diversité biologique fut célébrée pour la première fois le 29 décembre, lorsque l’Assemblée générale des Nations Unies adopta la Convention sur la diversité biologique en 1993. Le Canada avait alors joué un rôle de premier plan pour contrecarrer les tentatives de Georges Bush visant à empêcher son adoption.
Il y a un peu plus de dix ans, en 2002, les dirigeants du monde avaient convenu de travailler pour réduire le taux d’appauvrissement de la biodiversité d’ici 2010. Malheureusement, ils n’ont pas atteint leur objectif. En fait, les différents facteurs qui contribuent à cet appauvrissement se sont trop souvent intensifiés.
Les conséquences de cet échec mondial se répercuteront sur notre eau, nos systèmes alimentaires, notre santé, notre sécurité physique et environnementale, notamment sur la sévérité des changements climatiques et sur notre culture planétaire. Comme d’habitude, ce sont les pauvres qui souffrent et qui continueront de souffrir le plus tandis qu’il essaient de s’arracher la vie sur une planète de plus en plus aride et hostile.
Le Parti vert demande instamment aux Conservateurs de Stephen Harper d’en faire beaucoup plus pour appuyer, tant financièrement que de façon pratique, la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies. Il n’est pas ici question de politique « verte », mais bien de l’avenir de notre planète.