OTTAWA - Le 50e anniversaire du Jour de la Terre arrive à un moment de l'histoire où le monde entier est aux prises avec la COVID-19. La terrible pandémie a mis en évidence l'interconnexion entre la terre et l'humanité, la pertinence de la science et l'importance de tenir compte des avis scientifiques.
Les climatologues du monde entier affirment que d'ici 2030, nous devons être à mi-chemin de l'objectif d'élimination des gaz à effet de serre (GES) de 2050. Si nous ne parvenons pas à atteindre cet, nous risquons de provoquer un réchauffement planétaire irréversible.
Depuis 1970, le Jour de la Terre motive la communauté internationale et la chef parlementaire du Parti vert Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands) accorde une importance à cette date depuis le début.
« Les défis auxquels l'humanité est confrontée avec la crise climatique nécessitent la même approche et la même coopération mondiale que celles auxquelles nous assistons actuellement », a déclaré Mme May. « Je suis particulièrement encouragée par la collaboration non partisane actuelle ici au Canada pendant cette période sans précédent. Nous savons maintenant que nous pouvons nous adapter en cas d'urgence et prendre des mesures pour protéger les Canadiens tout en coopérant au niveau international pour faire face à une menace commune. »
« S'il est compréhensible que nous restions concentrés sur la lutte contre cette pandémie, nous ne devons pas perdre de vue l'urgence climatique sous-jacente qui menace littéralement la survie même de l'humanité et de la planète telle que nous la connaissons. »
« J'ai été encouragée par certaines des mesures décisives que notre gouvernement a prises et par sa reconnaissance du fait que nous sommes toujours dans une situation d'urgence climatique. Le fait d'employer des travailleurs du secteur des combustibles fossiles et de subventionner les entreprises pour réduire les émissions est un début. Avec l'effondrement des prix du pétrole, certaines entreprises de combustibles fossiles se tournent vers le secteur des énergies renouvelables. La phase de reconstruction post-COVID-19 sera le moment idéal pour réaliser des investissements solides dans le secteur des énergies renouvelables en employant des milliers de personnes et en poursuivant l'héritage du Canada en tant que leader mondial de l'action climatique. »
La stabilité internationale repose sur la capacité de toutes les nations à subvenir aux besoin de base de leur population et assurer leur sécurité. Ces besoins sont énoncés dans les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Le Parti vert appuie les 17 ODD conçus pour sortir les gens de la pauvreté, fournir à chacun de l'eau et de l'air pur, la sécurité alimentaire et l'éducation et assurer un climat viable.
Mission possible - Le plan d'action climatique du vert présente une plateforme solide pour une transition juste et équitable vers l'économie verte du 21e siècle.
« De nombreuses leçons tirées de la pandémie de COVID-19 seront applicables pour affronter l'urgence climatique alors que nous nous dirigeons vers la reprise, » a déclaré Jo-Ann Roberts, chef par intérim du Parti vert.
« Nous avons vu la réaction extraordinaire et la mobilisation rapide au Canada et dans le monde entier. Nous savons donc que ce genre de réaction est possible. La pandémie a révélé les vulnérabilités de nos systèmes de soins de santé et de nos chaînes d'approvisionnement alimentaire. Il est également temps de mettre en place des programmes universels pour éliminer la pauvreté et fournir de meilleurs soins aux personnes âgées. »
« L'urgence climatique aura une incidence sur tous ces problèmes et nous devons nous préparer dès maintenant. Les scientifiques nous mettent en garde depuis des années. Il est temps de tenir compte de ces avertissements et d'agir en conséquence. »
Les membres du Parti vert sont invités à participer à cet événement : Rétrospective : Une séance de sensibilisation virtuelle avec Elizabeth May et son caucus le 22 avril 2020 de 20h à 21h HAE.
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Attachée de presse
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