Déclaration d’Annamie Paul à l’occasion du 50e anniversaire du rapport de la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme au Canada

OTTAWA — « Nous avons parcouru un long chemin en 50 ans depuis que la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme au Canada a publié son rapport avant-gardiste, mais il reste quand même beaucoup à faire », déclare la cheffe du Parti vert, Annamie Paul.

» Comme nous l'avons constaté durant la pandémie de COVID-19, les femmes sont encore touchées de manière disproportionnée dans les situations de crise. Outre les pertes d'emploi record chez les femmes, la violence familiale a connu une hausse importante. Au Canada, nous devons renforcer notre engagement à mettre fin à la maltraitance en milieu familial et à la violence fondée sur le sexe, et à lutter contre la misogynie sous toutes ses formes. Nous devons aussi répondre aux appels à la justice de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et, sans plus attendre, mettre en oeuvre le plan national qui en découle.

» Il ne fait aucun doute que les 167 recommandations adressées au gouvernement fédéral dans le rapport de la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme ont donné lieu à des changements importants pour les femmes. Plus de femmes participent maintenant à tous les échelons de gouvernement, et chaque province et territoire a une ministre responsable de la condition féminine.

» Nous devons cependant continuer à encourager et à faciliter les parcours qui permettront à plus de femmes, notamment celles racisées et de couleur, autochtones et immigrantes, et à plus de personnes de toutes les identités et expressions sexuelles de participer à la population active sur un pied d'égalité. » Alors que le gouvernement fédéral déploie son plan de rétablissement de la pandémie, le Parti vert demande un financement substantiel destiné aux femmes marginalisées, y compris les filles, les femmes transgenres, les personnes s’identifiant au sexe féminin et les personnes non binaires, ainsi que les femmes racisées et de couleur, les femmes autochtones et les immigrantes.

« Je tiens à préciser que je suis la seule femme en ce moment à diriger un parti politique fédéral au Canada et, même si quelques-unes l'ont fait avant moi, il est grand temps d'en voir d'autres à l'avenir. »

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