Le Canada doit faire preuve d’un réel leadership lors du sommet sur le climat organisé à l’occasion de la Journée de la Terre, estime le Parti vert

OTTAWA - Aujourd'hui, à l'occasion du 51e Jour de la Terre, le Parti vert du Canada exhorte la population à prendre jouer son rôle de chef de file mondial en matière d'action climatique ambitieuse et efficace.

« Le Jour de la Terre de cette année est un moment décisif, mais ce n'est pas le premier », a déclaré la chef du Parti vert Annamie Paul. « Il y a 51 ans, et chaque année depuis, des millions de personnes au Canada et dans le monde se sont rassemblées pour demander une meilleure protection de l'environnement. C'est cette année que nous pouvons respecter ces revendications en lançant une relance verte post-pandémie.»

«  Une relance verte est une opportunité unique de mettre le Canada sur la voie de la prospérité durable et de réduire considérablement nos émissions de gaz à effet de serre. La population canadienne a clairement indiqué qu'elle souhaitait des mesures audacieuses et ambitieuses pour lutter contre la crise climatique et la pandémie a prouvé que nos gouvernements peuvent travailler ensemble efficacement pour relever un défi. »

« Alors que le premier ministre Trudeau se joint aujourd'hui au président Biden et à d'autres leaders mondiaux, nous l'exhortons à saisir cette occasion pour le Canada d'annoncer au monde qu'il est enfin prêt à faire sa juste part pour s'attaquer à la crise climatique et à respecter ses obligations internationales en matière de climat en lançant une relance verte. »

« Une relance verte est une solution gagnante pour le Canada et les États-Unis. Alors que les deux pays se préparent à dépenser des sommes historiques pour une relance post-pandémie, le plan du Parti vert pour une coopération climatique accrue avec les États-Unis comprend :

  • Un ajustement à la frontière concernant le carbone entre le Canada et les États-Unis qui incitera d'autres pays à adopter des politiques plus strictes de réduction des GES tout en améliorant la compétitivité des entreprises canadiennes ;
  • Des objectifs climatiques plus stricts. Le Canada et les États-Unis devraient s'engager à réduire de 60 % leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005 en se dotant de cibles et de mécanismes de responsabilisation ; 
  • Des énergies renouvelables transfrontalières. La relance verte post-pandémie est l'occasion pour le Canada et les États-Unis de moderniser leur infrastructure énergétique commune en investissant dans un réseau transfrontalier d'énergie renouvelable à 100 % ;
  • Les changements climatiques comme menace pour la sécurité nationale. Le Canada devrait annoncer qu'il se joindra aux États-Unis pour reconnaître la crise climatique comme une menace pour la sécurité nationale et nommer un ministre du climat qui sera l'homologue de l'envoyé du président Biden pour le climat John Kerry ;
  • Interdire la fracturation hydraulique. Le président Biden et le premier ministre Trudeau sont tous deux favorables à la fracturation hydraulique. Aujourd'hui, ils peuvent s'entendre pour interdire cette pratique dangereuse et polluante. »

« Au cours de l'année écoulée, nous avons compris à quel point le monde est interdépendant. Si nous voulons vraiment respecter notre engagement envers la communauté internationale et envers cette génération et les générations à venir au Canada et dans le monde, nous devons saisir cette opportunité historique et la convertir immédiatement en une action audacieuse et ambitieuse. »

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